Je suis resté quelques jours à Naples, puis je suis rentré en France.
J’ai quitté la ville et son Vésuve, mais lui ne m’a pas quitté pour autant. Il s’est invité dans mes rêves plusieurs nuits d’affilée. Vous pourriez penser que cela a pu être angoissant, mais pas du tout. C’était une présence plus encombrante qu’angoissante, car elle m’empêchait de rêver à autre chose. Chacun a sa méthode : pour ma part, j’écris beaucoup en dormant, et il me monopolisait.
Alors, j’ai décidé de l’écouter, et Visions, quand la terre nous parlera a commencé à germer.
De son côté, le Vésuve m’a laissé tomber, mais moi, j’ai continué.
Je ne l’ai pas lâché, il n’avait qu’à pas appuyer sur le mauvais bouton.
