Vous pouvez retrouver l’intégralité de la naissance d’un roman en cliquant sur ce lien
Au cinéma, un acteur va perdre ou gagner du poids pour jouer un rôle, c’est même assez incroyable car nous, quand on veut maigrir, nous avons beaucoup de mal.
Un écrivain c’est la même chose, il peut être en roue libre sur ses acquis, ses connaissances, dans ses habitudes, dans sa zone de confort. Il peut aussi vouloir s’immerger dans un lieu, dans un contexte pour être crédible dans ses écrits. Pour une rencontre à Albi, j’ai été confronté au coma irréversible, il a fallu que je sache de quoi je parlais, il y a un travail journalistique, on doit s’approcher au maximum de son thème.
Pour Visions, il était impossible de vous emmener dans cette aventure sans connaître Naples, Pompéi, le Vésuve et les avoir respirés en vrai.
Par la suite j’ai dû acquérir des connaissances en vulcanologie, en antiquité, en sismologie, en légende, en chèvres et en moutons et en bien d’autres choses que vous découvrirez dans le roman. Et tout ceci a complètement changé mon approche d’écriture.
En tant normal, mon rythme d’écriture est de deux pages par heure et de quatre page par heure pour les dialogues, pour Visions, il avait des heures de recherche, des heures de travail pour noircir une seule page. Mais cela ne pouvait pas faire un roman, il me fallait de l’humain, beaucoup d’humain.


