Le temps est un thème traité par d’Albert Einstein, il dit qu’il n’est qu’une illusion, une création mentale de l’homme, il n’est pas absolu mais relatif, et si on l’associe à la vitesse de la lumière, notre temps ralenti vis-à-vis de celui qui est immobile, celui qui nous regarde, il vieillira plus vite et à notre retour, il sera mort.
C’est compliqué et cela n’impacte pas directement notre vie de tous les jours.
Quand Haruki Murakami écrit dans la cité aux murs incertains (de mémoire) : « le temps ne recule jamais, il avance minute après minute mais il ne fait jamais machine arrière.«
Là je me sens concerné, dans l’un de mes romans je fais état du train qui va partir, « notre choix est de monter ou de ne pas monter dedans, lui ne nous attendra pas« . Cela nous arrive plusieurs fois dans notre vie, elle ne recule pas, elle avance, et c’est à nous de lui indiquer le chemin qu’elle doit emprunter.
Elle est peut-être là la différence de point vue entre la science et la littérature.
